Le 31 juillet 2024, en pleine période estivale et alors que le gouvernement démissionnaire est, en théorie, en charge des affaires courantes, la direction nationale de la Protection judiciaire de la Jeunesse (PJJ), a annoncé un plan social pour réaliser entre 1,6 et 1,8 millions d’euros d’économies, correspondant, selon les syndicats, à la suppression de 500 postes de contractuels.
Depuis cette annonce, l’intersyndicale, regroupant la CGT PJJ, la SPJJ, la CFDT ou encore le SNPES, est particulièrement mobilisée auprès du Ministère de la Justice, mais aussi dans la rue. En effet, le 14 août dernier, ils et elles manifestaient pour protester contre « une casse sociale sans précédent » dans un secteur dont les missions sont notamment de protéger les mineurs en danger ou d’accompagner les mineur.es en conflit avec la loi : une manifestation pour faire entendre la voix des travailleurs et travailleuses, mais aussi des jeunes accompagné.es.
Pour aborder ce plan social et plus largement la situation de la protection judiciaire de la jeunesse, nous avons interrogé Emmanuel Selliez, éducateur en milieu ouvert à Lens et secrétaire général de la CGT PJJ pour le territoire du Grand Nord.
À venir : l'intersyndicale de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) appelle à une nouvelle journée de grève et de mobilisation le 29 août prochain.
Crédits : Serge D’Ignazio, Caballero - « Pas de refrain »