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Les femmes jettent l'éponge

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Un podcast publié le 03/04/2023 à 11h

Malgré le vent qui soufflait et la pluie qui le refroidissait, ce vendredi 31 mars 2023, avait lieu un attroupement joyeux et combatif devant la sous-préfecture de Lens, au 25 rue du 11 novembre. Un attroupement chantant et tonant des revendications pour une retraite à 60 ans, pour mettre l’accent sur l’inégalité entre les hommes et les femmes dans le monde du travail, encore accrue par la réforme des retraites actuelle, imposée sans consentement. Devant une banderole, 64 ans c’est non, s’étaient retrouvé.e.s des citoyennes et citoyens, criant avec entrain et parodie leur colère : je vous emmène au jeté de torchons du 31 mars qui avait lieu sous la bienveillance du planning familial 62 et à la veille de l’anniversaire des 60 ans de celui-ci.

« Nous "jetons le torchon", symbole de l'asservissement des femmes. Venez avec vos vieux torchons, tabliers, chiffons, ... » tel était le mot d’ordre

C’était l’occasion, d’échauffer sa voix pour le karaoké de l’anniversaire du planning familial le lendemain, samedi 1er avril à la salle Nohain à Lens : association d’éducation populaire qui milite pour le droit à l'éducation à la sexualité (La loi Aubry de 2001 n’étant toujours pas appliquée, on le rappelle) pour le droit à la contraception, à l'avortement, qui vise une société plus égalitaire, et combat toutes formes de violences et de discriminations, accompagnant les victimes de violences au sein du couple et de la famille

A savoir :

La réforme des retraites, adoptée sans débat quant à l'âge de départ, la pénibilité de nombre d'emplois dits "féminins", la non prise en compte des temps partiels et carrières hachées imposés aux femmes, est symbolique du mépris avec lequel les femmes sont considérées dans notre société.

Ainsi les femmes en 2022 représentent :
- 70% des travailleurs. euses pauvres
- 83% des personnes à temps partiels
- 62% des emplois non qualifiés

Le rassemblement s’est terminé par l’hymne qui appelle à la solidarité et à l’entraide entre toutes les femmes, alors : Debout !