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« On ne parle des gens du voyage que sous l’angle de la délinquance »

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Un podcast publié le 01/03/2023 à 12h
racisme environnemental

Le 25 février 2023, l’atelier populaire d’urbanisme de Lille-Fives organisait une projection des films « Nos poumons c’est du béton », du collectif des femmes vivant sur l’aire d’accueil de Hellemmes-Ronchin et du film « Mon voisin Lubrizol », de la journaliste de Streetpress, Léa Gasquet. Une discussion était organisée avec les réalisatrices, ainsi qu’avec William Acker, auteur de l’ouvrage « où sont les gens du voyage » et aujourd’hui directeur de l’ANGVC, l’association nationale des gens du voyage.

En mai 2021, nous avions déjà interrogé William Acker au sujet de son ouvrage, un entretien à retrouver sur notre site : #1 et #2.

Nous avons profité de la présence de William Acker pour discuter avec lui de l’ANGVC, des propos récents de Hervé Marseille, sénateur du Nouveau Centre, ayant comparé l’ambiance à l’Assemblée nationale à un « camp de gitans », et plus largement du traitement médiatique des gens du voyage et de leurs effets dans la société.
Extrait :

« Déjà, il faut comprendre qu’on ne parle des gens du voyage qu’à un moment, c’est-à-dire lorsqu’ils sortent des endroits auxquels on les assigne. À ce moment là, ils sont dans l’illégalité et donc ils sont délinquants, puisqu’ils commettent des délits en étant en stationnement illicite, et donc on ne parle des gens du voyage que sous l’angle de la délinquance » (William Acker).

Belle écoute !

Crédit musical : Gaspar Claus - 2359.

Crédit photo : Philippe Lagatie.